L’idéal de l’orientation des élèves, tel qu’il est dessiné dans les discours, est un subtil mélange de conscience de soi et de connaissance des réalités. Cet idéal n’est aujourd’hui approché que partiellement et confié à des enseignants qui n’ont pas été préalablement formés à cette fin
« On » -c’est-à-dire le système scolaire- a beau promettre, annoncer, tracer les lignes d’une orientation idéale dont les élèves seraient les acteurs avisés, artisans de leur « projet »... ce qui en résulte jusqu’à présent est l’histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide.