Journaliste, spécialiste des questions d’éducation et jeunesse, Emmanuel Vaillant signe sur l’école un livre pour la prochaine rentrée (sa mise en vente est prévue pour le 23 août) qui tourne le dos aux pamphlets comme aux recettes miracles. Son propos, beaucoup plus modeste, est avant tout informatif. Il donne à mieux connaître ces enseignants qui, dans le cadre et les contraintes du système, pratiquent à la base toutes sortes d’innovations.
Avant d’être destinées à améliorer l’école en général, celles-ci sont avant tout des réponses aux défis posés par leurs propres élèves, auxquels il ne s’agit pas seulement d’enseigner mais de « faire apprendre ». Pour son enquête, l’auteur a sillonné la France, d’école en collège et en lycée, de zone rurale en quartier populaire, à la rencontre de ces « innovants » qui, le plus souvent, assurent ne rien faire d’extraordinaire. On y découvre des « révolutions minuscules », portées par des personnages qui ne se posent pas en super-héros de l’éducation nationale mais la font évoluer à bas bruit. Les traditionalistes seront agacés par cette nouvelle ode à l’innovation, certains militants syndicaux ou pédagogiques trouveront ce livre trop gentil. Peu importe, car l’école « bouge » quand même, par les effets de dissémination des initiatives sur lesquels l’auteur fonde ses espoirs.
Bonnes nouvelles de l’école, Emmanuel Vaillant, Jean-Claude Lattès, 220 pages, 18 €.
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